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Ambroise Vollard, Îles Marquises, Conflent, George-Daniel de Monfreid, La Réunion, Paul Gauguin, Pyrénées Orientales, Tahiti, ultralocal, universel
Le sujet:
Douze années durant, le conflentois Monfreid entretiendra une correspondance régulière avec Paul Gauguin mais aussi avec les milieux artistiques de l’époque pour diffuser et faire valoir l’œuvre du peintre “exilé volontaire” aux Marquises et défendre les intérêts de sa famille après son décès.

George-Daniel de Monfreid, Autoportrait à la chemise bleue, 1901, h/ carton, 69 x 50 cm, coll. Musée d’Orsay (Paris), inv. RF 1977-272, RMN
Ce précieux témoignage auquel s’ajoutent les archives du marchand Ambroise Vollard, très fournies en ce qui concerne Gauguin, est ici rassemblé par Mercedes Palau-Ribes et Brigitte Payrou-Nevau en soixante-et-onze lettres, totalement inédites , échangées d’abord par ces deux noms liés à jamais par l’histoire de l’art, Paul Gauguin (1848-1903) et George-Daniel de Monfreid (1856-1929), puis par le premier cercle de ces deux hommes devenus des amis.

Le marchand d’art et galeriste Ambroise Vollard (1868-1939) vers 1901
Photographie, bibliothèque de l’INHA, collections Jacques Doucet, RMN
Il convient néanmoins de souligner à quel point ces missives étaient auparavant dispersées : l’éloignement de Gauguin et les conditions de sa disparition aux Marquises, le nombre considérable de publications qui lui ont été consacrées, ayant favorisé cet éparpillement.
L’enseignement que l’on peut tirer de ces lettres est double. Elle témoignent, si besoin en était, de la fidèle amitié de Monfreid envers Gauguin par-delà la mort mais mettent en lumière ce qui conduit de l’ultralocal à l’universel.
C’est-à-dire de ce qui lie intimement depuis des siècles les Pyrénées-Orientales, autrement dit le Pays Catalan, à l’histoire mondiale de l’art.
Manau Tupapau (L’esprit des morts veille) par Paul Gauguin
Les auteurs:
Mercedes Palau-Ribes (Barcelone) et Brigitte Payrou Neveu (Perpignan)
Informations pratiques:
152 pages dont 10 en quadrichromie
prix: 19,50 €
ISBN: 978-2-915528-53-4
MOREL a dit:
Il y a à mon sens quelque abus à parler de « soixante-et-onze lettres, totalement inédites », au moins pour celles reprises de l’édittion Falaize…
Ledit Jean-Paul Morel sent-il le souffre pour se trouver totalement gommé de la bibliographie, comme d’éventuelles notes…